Ebrahim Rasool est un ambassadeur Sud-Africain né en 1962 au Cap, vivant actuellement aux États-Unis. Il a étudié les sciences pédagogiques à l’Université du Cap et obtenu un master de la même université en 1984.
Il se lance dans la politique alors qu’il n’est encore qu’un étudiant.
Il fut un membre actif du parti Front Démocratique Uni (United Democratic Front) de 1983 à 1988. Il a endossé différentes fonctions dans la direction de ce parti.
En 1984, il devient Secrétaire national de l’organisation Call of Islam. À ce stade, il entreprend des travaux pour que les musulmans deviennent actifs et engage des discussions autour de la nécessité d’une compréhension de l’Islam plus en profondeur. Dans ce cadre, il expose ses opinions concernant la foi, la religion mais également la pratique religieuse sous l’oppression, la tyrannie et le régime d’apartheid.
Il fut chargé de coordonner, en particulier en Afrique du Sud, la Conférence mondiale sur la religion et la paix en 1986. Il remplit cette fonction jusqu’en 1991, date à laquelle il fut nommé assistant du recteur de l’Université du Cap-Occidental.
En parallèle, il participa au Congrès National Africain (African National Congress) qui combattait le régime d’apartheid et avait une grande importance, depuis sa fondation en 1912. Il a été trésorier durant les trois premières années puis présida l’organisation à partir de 1998.
Par ailleurs, il assura diverses fonctions au niveau de l’administration régionale du Cap-Occidental: il œuvra de 1994 à 1998 dans les secteurs de la santé et la vie sociale puis de 2001 à 2004, dans le développement économique et le secteur financier. Il fut nommé responsable de la région du Cap-Occidental en 2004.
Ebrahim Rasool a reçu différents prix durant sa carrière politique. Entre autres : le Prix de la Santé Nelson Mandela en 2005, le Prix des Biens publics (Public Good Award) du Congrès Mondial des Philantropistes Musulmans (World Congress of Muslim Philantropists) en 2008 ainsi qu’une Légion d’honneur de l’organisation des Actions contre le Crime (Business Against Crime) en raison des actions qu’il mena contre la criminalité.